Le lauréat du 37e prix littéraire Le Cabri d’Or, doté de 5000 €, sera annoncé le 10 novembre dans l’hôtel de ville d’Alès.

Ce mardi 12 septembre, au cœur de la médiathèque Alphonse-Daudet d’Alès, les différents acteurs du prix littéraire du Cabri d’Or ont unanimement vanté la quantité, et la qualité, des ouvrages sélectionnés.
En l’absence notable, cependant, de la directrice de la médiathèque Élodie Cartal partie sous d’autres cieux ainsi que d’Eric-Michel Tosolini, en passe de quitter la librairie partenaire Sauramps, Alain Bensakoun, le délégué à l’organisation, a dévoilé les thèmes et sujets des ouvrages retenus. Entre les romans littéraires, les fictions policières, les beaux livres ou les romans régionaux, la compétition fait entrer en lice une dizaine d’auteurs régionaux face à une dizaine d’autres, parfois reconnus tel que Yann Queffélec, prix Goncourt en 1985.
Si la notoriété acquise aujourd’hui par le Cabri d’Or, plus encore depuis l’attribution du prix, l’an dernier, à Clara Dupont-Monod pour son roman S’adapter (Stock), forme la récompense des efforts de l’Académie Cévenole, elle peut sembler être un frein pour des auteurs du cru craignant de côtoyer des écrivains de renom. Un revers de médaille qui n’empêche pas Brigitte Mathieu-Jaffuel (À bâton planté / Henry Dougier) de conter sa passion des Cévennes et de la vie, Nadine Eghels (Avec Paul / Arléa) d’évoquer le deuil de l’être aimé avec style et fougue ou Patrick Cabanel de livrer une enquête fouillée sur la genèse du roman à succès de Jean Carrière (Enquête sur un roman L’épervier de Maheux / Le Bousquet-la Barthe)…

Extrait de l’article paru le 13 septembre dans le journal Midi Libre, sous la plume de Stéphane Barbier.